À la recherche d’un sommeil réparateur : exploration des somnifères pour des alternatives naturelles

Alors que le stress et l’anxiété grignotent à petit feu nos journées toujours plus accélérées, profiter d’un bon sommeil est devenu un trésor inestimable. Les chiffres sont alarmants : une large partie de la population souffre de troubles du sommeil à un moment ou un autre de sa vie. Pour y remédier, nombreux sont ceux qui se tournent vers des solutions médicamenteuses comme le Seresta. Mais à quel prix ?

Somnifères : quels sont-ils et quels sont les risques ?

Les somnifères, et notamment le Seresta, appartenant à la famille des benzodiazépines, sont prescrits pour leurs effets sédatifs permettant de combattre l’insomnie liée au stress et à l’anxiété. Cependant, leur utilisation n’est pas sans risque. La dépendance, les troubles de la mémoire ou encore la sensation de fatigue durant la journée sont des effets secondaires bien connus du Seresta et des somnifères. Selon une étude de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, l’usage prolongé de ces médicaments pourrait également altérer la qualité du sommeil naturel.

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Ces somnifères, à l’instar du Seresta, font partie de la famille des benzodiazépines. Cette famille compte trois formes de médicaments :

Parmi les anxiolytiques, citons le Seresta bien sûr, mais aussi le Donormyl, le Temesta, le Xanax, le Veratran ou encore le Lysanxia. La liste est assez longue.

Comment le Seresta agit sur le sommeil ?

Son action sur le système nerveux central aide à réduire l’excitabilité et offre une sensation de tranquillité temporaire. Finalité : un état de bien-être propice au repos dans les heures suivant la prise de Seresta. Cependant, son utilisation soulève des préoccupations quant aux risques de dépendance, aux effets secondaires comme la somnolence diurne, les troubles de la mémoire et à l’impact potentiel sur la qualité du sommeil à long terme. C’est pourquoi les avis sur le Seresta divergent dans la communauté scientifique. Face à un risque important de dépendance, il est plus que jamais nécessaire de respecter la bonne posologie et les doses recommandées par le médecin. Elles sont comprises entre 20 et 60 mg par jour.

Ainsi, les professionnels de santé mettent en garde : l’usage du Seresta, comme de tous somnifères, doit être limité dans le temps et encadré par un suivi médical rigoureux. La raison ? Des effets secondaires sur le long terme graves :

  • Risques accrus de dépendance

  • Troubles de la mémoire

  • Diminution de l’alerte cognitive

  • Risque de somnolence diurne

  • Potentielle altération des fonctions psychomotrices

Paradoxalement, les somnifères pris pour dormir peuvent, à long terme, causer des insomnies et augmenter l’anxiété. Ces conséquences indésirables mettent en lumière l’importance d’envisager des alternatives plus sûres pour gérer les troubles du sommeil.

Existe-t-il des alternatives naturelles aux somnifères ?

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Face à ces constats, l’intérêt se porte sur les méthodes alternatives pour améliorer le sommeil. Techniques de relaxation, méditation, amélioration de l’hygiène de vie, et utilisation de plantes sédatives comme la valériane ou la passiflore, sont des pistes prometteuses. Les plantes pourront notamment être utilisées de différentes pour leur actions sédatives :

  • Sous forme d’huile essentielle : à pulvériser dans la chambre à coucher, en mettant quelques gouttes sur le poignet ou dans l’eau du bain

  • Sous leur version brute ou en feuilles séchées pour les tisanes ;

Ces méthodes, bien que plus douces, nécessitent une approche personnalisée et parfois un peu de patience pour observer des résultats significatifs.

Une autre alternative intéressante est l’homéopathie. Ce sont des gélules à prendre avant de se coucher. Cette technique, reconnue par l’Ordre des médecins pour 1974, peut constituer une transition en douceur pour mettre fin aux somnifères le soir. L’habitude de la prise d’un comprimé est maintenue, mais l’action du comprimé en question est plus saine pour le corps et le cerveau.

Conclusion : les somnifères, une solution à court terme pour les insomnies rares

Finalement, si les somnifères tels que le Seresta peuvent offrir une solution temporaire, ils ne doivent en aucun cas être vus comme une solution à long terme. Les alternatives naturelles, combinées à une meilleure hygiène de sommeil, représentent des voies prometteuses pour retrouver un repos nocturne réparateur. Comme toujours, une approche équilibrée et un dialogue ouvert avec des professionnels de santé sont essentiels pour trouver le chemin vers un sommeil sain.

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