C’est quoi la VGP ?

Les risques sur un chantier de manutention ou de BTP avec les appareils de levage et autres sont énormes. Pour les réduire, les responsables des entreprises en question doivent procéder à des vérifications générales périodiques.

Cela permet de contrôler l’état des engins à plein temps pour éviter les accidents de travail. Comment cela se passe-t-il ? Quelles sont les machines indexées ? Informez-vous en restant ici.

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La VGP : qu’est-ce que c’est ?

Une structure qui emploie dans son fonctionnement des engins de chantier ou de levage doit se soumettre aux vérifications générales périodiques. C’est une instruction du Code du travail inscrite à l’article L. 4321-1.

Pour toute la sollicitation intense et quotidienne imposée à ces engins, un bouton dévissé peut assez vite être source d’un accident de travail. Il faut l’éviter à tout prix et cela passe par des contrôles périodiques réguliers de ces appareils lourds.

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De cela dépend la sécurité nécessaire sur les chantiers de manutentions et autres gros travaux. Ceux qui se chargent de veiller au respect de cette obligation légale, ce sont les inspecteurs du travail.

L’exécution desdites vérifications permet de renforcer la maintenance interne des appareils de l’agence concernée. La finalité d’une telle opération est de préserver la sécurité aussi bien du personnel que de la clientèle.

Les VGP : sur quelle périodicité ?

La périodicité pour effectuer une vérification générale périodique diffère d’un engin à un autre. Toutefois, elle se situe entre 3, 6 et 12 mois.

En VGP, une machine de levage de manutention qui aide à soulever des produits non conditionnés doit subir des contrôles une fois au moins en une année.

Ensuite en ce qui concerne les engins qui lèvent des cargaisons de marchandises avec plusieurs niveaux, leur période de contrôle est une fois tous les six mois.

Enfin, une autre catégorie d’appareils lourds dispose, elle, d’un délai de 3 mois pour chaque vérification périodique. Il s’agit des engins dont les installations ne sont pas fixes.

Qui commande et qui exécute les VGP ?

Les premiers responsables chargés de commander les vérifications générales périodiques sont les chefs d’entreprise. Vous avez aussi les travailleurs indépendants qui doivent se soumettre à cette obligation. Par exemple, il s’agit :

  • des fabricants ;
  • des chefs d’entreprise de construction ;
  • des chefs d’entreprise de déménagement ;
  • des sociétés de location de matériel.

Quant aux personnes chargées d’exécuter les contrôles, elles doivent être des spécialistes en prévention des risques. Ces derniers doivent aussi avoir des notions sur le plan des engins de chantier et de manutention.

Avant leur intervention, les inspecteurs relèvent d’abord les éventuels dysfonctionnements ou anomalies et en établissent une liste. Cela revient alors au chef de la structure de solliciter les acteurs de préventions des risques pour procéder aux réglages préventifs.

Ce faisant, ce sont des employés confiants que vous avez dans votre boîte qui vont alors donner le meilleur d’eux même.

Comment s’effectuent les vérifications générales périodiques ?

La première démarche consiste à choisir d’abord la société à qui vous souhaitez confier cette tâche de VGP. Les agents envoyés par ladite société vont travailler en deux étapes principales.

D’abord, ils procèdent à une vérification générale des engins, ensuite à une vérification de l’état de fonctionnement de la machine. Si tout est bon, les inspecteurs le confirment via un rapport. Si ce n’est pas le cas, les anomalies décelées doivent d’abord être réparées avant l’aval de leur remise en service.

Pour que le technicien en prévention des risques réussisse sa mission, vous pouvez être amené à fournir certaines informations sur l’engin à examiner. Le vérificateur peut vous réclamer par exemple le manuel d’utilisation de la machine ou des détails sur les dernières réparations effectuées.

Quelles sont les sanctions encourues en cas de vérification non effectuée ?

L’entreprise qui ne respecte pas les exigences de la VGP peut se retrouver à payer des amendes ou à subir une immobilisation de son ou ses engins.

En ce qui concerne l’amende, elle est de 3750 euros. On compte le nombre de salariés en poste au sein de l’entreprise et concernés par l’infraction, ce chiffre se multiplie par l’amende.

Si vous n’honorez pas les rendez-vous de VGP, vous courez aussi le risque de gestion des accidents de travail sur votre chantier. Selon les textes, c’est votre responsabilité pénale qui va être engagée en cas d’accident corporel.

Vous pouvez être condamné à un paiement de soixante-quinze mille euros ou à un emprisonnement qui peut avoisiner les 5 ans.

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