Quels sont les risques des SCPI ?

Êtes-vous à la recherche d’un domaine dans lequel investir pour rentabiliser vos revenus ? voulez-vous déposer votre argent et revenir chercher les bénéfices générés par ce dernier sans que vous ne travailliez ? Les SCPI vous proposent cette option d’investissement. Mais quels sont les risques liés aux investissements SCPI ?

Qu’est-ce qu’une SCPI et quels sont ses différents types ?

La Société Civile de Placement immobilier (SCPI) encore appelée la Pierre papier est une sorte de placement immobilier dans le sens qu’elle consiste à investir dans l’immobilier par le biais d’une société de gestion. Cette dernière se charge d’investir dans les immeubles. Ensuite, après la déduction des charges liées a la gestion des immeubles, les loyers sont versés aux investisseurs au prorata de leurs apports. On investit alors dans une société de gestion qui se charge d’investir dans l’immobilier à notre place.

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Il existe principalement trois (3) types de SCPI. Nous avons les SCPI fiscales, les SCPI de rendements et les SCPI de plus-values.

Bien sûr il y a plusieurs risques à prendre en compte avant d’investir dans une SCPI.

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Les revenus et le capital ne sont pas garantis.

Les revenus versés par les SCPI proviennent essentiellement des loyers reçus en contrepartie des locations d’immeubles. Ces revenus peuvent donc varier à la baisse selon les situations. Des locaux vides, ou l’absence d’un locataire constituent des éléments qui pourraient faire varier à la baise les revenus. Aussi, une baisse globale de l’activité de plusieurs entreprises pourrait faire baisser la demande en locaux des entreprises. Pour prévenir ces situations fâcheuses, l’investisseur doit donc se renseigner sur le patrimoine immobilier et la localisation de sa SCPI.

Le capital versé dans la SCPI ne possède aucune garantie. En effet, les parts dans une SCPI étant comme tout titre de société, elles peuvent subir des variations. L’investisseur n’a donc aucune idée du capital qu’il peut récupérer sil décide de revendre ses parts. Si le marché des parts subit des fluctuations à la hausse ou ne subit aucune variation, cela l’avantage. Par contre, si le marché subit une variation à la   baisse il peut se retrouver à récupérer une somme très inférieur a ce qu’il a investi. Par ailleurs, les fluctuations du marché immobilier peuvent aussi avoir un impact sur les biens immobiliers de la société. L’investisseur n’a donc aucune garantie concernant son capital à la sortie.

La durée de l’investissement et le risque de crédit.

Intégrer une SCPI nécessite le paiement de certaines commissions de souscriptions. Les parts de l’investisseur ne peuvent être vendues tant qu’il n’a pas épuisé ces frais de souscription. L’absorption de ces frais se fait sur une durée minimum de 10ans. Cela fait alors du SCPI un investissement sur le long terme.

Aussi lorsque vous avez recours à un crédit bancaire pour acheter des parts de SCPI, il faudrait s’assurer que le montant investi est dans sa capacité d’épargne. En effet, pour régler son crédit bancaire il ne peut pas uniquement compter sur les revenus de la SCPI puisqu’ils sont aléatoires.

 

 

 

 

 

Comment réduire les risques liés à un investissement en SCPI ? 

Même si aucun investissement n’est sûr à 100 %, il est tout de même possible de limiter les risques. En ce qui concerne la SCPI, cela demande déjà de bien connaitre son sujet. De ce fait, nous vous invitons à commencer par lire la définition de la scpi sur ce site. Une fois que ce sera fait, vous pourrez vous pencher sur les conseils que nous allons vous citer. 

  • Les indicateurs financiers : Ils sont évidemment très importants. Attention toutefois, votre recherche doit aller plus loin que de regarder les chiffres de l’année précédente. Plus vous pourrez remonter loin et plus cela vous permettra de vous assurer de la rentabilité de la SCPI. Il est également nécessaire de s’intéresser aux dividendes. Le taux de rentabilité interne a aussi son importance.
  • L’ancienneté de la SCPI : Comme pour n’importe quel investissement, plus vous choisissez une option qui existe depuis plusieurs années et plus vous aurez de chance d’être sur un projet rentable. Si cela n’était pas le cas, la SCPI n’existerait plus. Nous vous conseillons donc de laisser de côté les SCPI qui viennent d’être créées. Choisissez des SCPI déjà bien installées, qui auront eu le temps de faire leurs preuves.
  • Le taux d’occupation financier (TOF) : Il s’agit du rapport entre le montant des loyers réellement perçus et le total des loyers qui seraient facturés, si l’ensemble du patrimoine de la SCPI était véritablement loué. Ici, il est conseillé de ne jamais descendre en dessous de 80 % de taux d’occupation, pour limiter les risques de pertes en capital.
  • La diversification des placements : Là encore, il est question de logique. Plus vous allez diversifier et plus vous limiterez les risques, puisque si cela ne fonctionne pas avec un placement, les autres limiteront la perte. Pour cela, vous devez évidemment varier les catégories de SCPI, en choisissant par exemple des SCPI de commerce, résidentiel ou de bureaux. Vous pouvez aussi investir à la fois dans des SCPI françaises et européennes.
  • Le type de SCPI : Attention, même si vous choisissez d’investir dans des SCPI de type résidentiel, toutes ne sont pas au même niveau. Si nous prenons l’exemple de la loi Pinel, vous devez savoir que les propriétaires bénéficient d’une réduction d’impôt durant 6 ou 9 ans. Lorsque le délai est passé, ils sont nombreux à revendre et de ce fait, le risque de perte en capital est plus important.

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